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pour consulter les textes février et juin

CIPA séminaire thématique 2024 :Le monde et ses métamorphoses:le virtuel et la psychanalyse

Effets de la Modernité dans la clinique (7)

Cycle de formation 2024 sous la direction de
Marie-Laure Dimon, Christine Gioja Brunerie et Anne-Marie Leriche

Argument issu du site du CIPA

La venue du numérique et des réseaux sociaux, dans les sociétés modernes et notamment occidentales, crée de nouvelles formes de structurations individuelles et sociales fondées sur l’image : hypersubjectivité qui en dévoile une autre fondée sur le moi-même !

Nous vivons, selon Z. Baumann, dans un « monde liquide » caractérisé par la fluidité, la frénésie des flux, de l’éphémère, le multiculturalisme, le virtuel et l’hypertechnologie instaurant des frontières poreuses qui, parfois, se dissolvent. Le réel devient le monde de l’imaginaire et modifie de ce fait les agissements des individus, leur adaptation. Quant à la subjectivité, elle joue un rôle essentiel dans la construction de l’individu et du collectif laissant envisager le virtuel psychique, dès la vie fœtale, selon le modèle « anticipation/virtualisation ».

Les métamorphoses du sujet singulier nous amènent aussi à interroger les artistes qui ont répondu à ce thème de virtualisation psychique par la déconstruction de l’image pour atteindre le monde du « sans objet » et tenter de comprendre la vérité fœtale et les fantômes encryptés qui l’habitent.

Les défis posés par le monde virtuel à la pratique psychanalytique traditionnelle demandent de nouvelles approches avec la notion de double intrapsychique « l’autre en soi », la réflexivité psychique et la création d’un double externe subjectivé, celui du numérique. Ce monde du numérique, celui de l’écran, du smartphone donnent lieu à des créations, identités, doubles, avatars, espace virtuel collectif autoréférencé. Il se forme alors une « agora virtuelle » : se voir soi-même en regardant les autres et réciproquement.

Pouvoir se représenter dans l’intersubjectivité le lien entre psyché et collectif, exige de reconnaître un monde « corpo-psychique » archaïque hypersensible transformant par anticipation le monde et le virtuel en devenir. 

Samedi 3 février 2024 :
USIC, 18 rue de Varenne – 75007 Paris

Samedi 1er juin 2024 :
USIC, 18 rue de Varenne – 75007 Paris

par Michel Brouta

Présentation du 21 septembre 2023 dans le salon Jeanne d’arc.

Giacomo Bella: Les mains du violoniste

Argument:

Exister, se frotter au monde, prendre conscience de faire partie du monde dont nous faisons partie ,amènent les questions qui sous tendent cet exposé.

Partant de deux repères, deux expériences: l’une qualifiée de traumatique,l’autre d’esthétique,

L’étude de ces vécus passe par la philosophie( Burk à Heiddeger) ,la psychologie(Vygotski), la psychanalyse (Freud Lacan), comme toile de fond de réflexion

Quelques témoignages illustrent la place de l’expérience esthétique dans des parcours célèbres.

La neuro-psychologie (Naccache),et la biologie( De Loof) tentent à leur tour d’en rendre compte en particulier dans notre dynamique .

Ainsi sommes-nous conduit vers l’idée du rôle de la vibration,de l’onde comme un commun du vivant.

Accès au texte de la conférence

Sur la question des rapports art/esthétique, une exposition : Images de mondes en ruine Exposition à Lyon au musée des beaux arts à partir du 1 décembre.

Pour en savoir plus : “Formes de la ruine« 

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